Skip directly to site content Skip directly to page options Skip directly to A-Z link Skip directly to A-Z link Skip directly to A-Z link

Traduction française Volume 4, Numéro 1

Résumés

Janvier-Mars 1998


Risque de maladies infectieuses transmises par transfusion sanguine en Amérique du Sud et Centrale

Gabriel A. Schmunis, Fabio Zicker, Francisco Pinheiro, and David Brandling_Bennett
Pan American Health Organization, Washington, D.C., USA

Le risque potentiel de développer une maladie infectieuse après une transfusion de sang contaminé dans 10 pays d’Amérique du Sud et Centrale en 1993 et dans deux pays d’Amérique du Sud en 1994, ainsi que le coût des réactifs sont ici rapportés comme estimation partielle des coûts de dépistage. Sur 12 pays sélectionnés pour l’étude, 9 ont effectué un test de dépistage du VIH chez tous les donneurs ; 3 celui du virus de l’hépatite B (HBV) ; 2 celui de Trypanosoma cruzi ; aucun n’a effectué les tests de dépistage du virus de l’hépatite C et 6 ont effectué des tests chez certains donneurs pour la syphilis. D’après les estimations le risque de contracter le VIH au cours d’une transfusion sanguine était beaucoup plus faible que celui de contracter le HBV, le HCV ou T. cruzi, en raison des taux significativement faibles et élevés, respectivement, de prévalence et de dépistage du VIH. Un indice des maladies infectieuses transmises par transfusion sanguine a été calculé pour chaque pays. La valeur la plus élevée été obtenue pour la Bolivie (233 infections pour 10 000 transfusés) ; dans 5 autres pays, la valeur a été portée de 68 à 103 infections pour 10 000. Les risques étaient plus faibles au Honduras (9 pour 10 000), en Equateur (16 pour 10 000) et au Paraguay (19 pour 10 000). Alors que les chiffres réels d’unités ou de personnes potentiellement infectées sont probablement plus bas que nos estimations en raison des faux positifs et des receveurs déjà infectés, les données ne font qu’accentuer la nécessité de disposer d’un système d’information afin d’évaluer le niveau de dépistage des maladies infectieuses dans les banques du sang. Depuis que cette information a été collectée, le Chili, la Colombie, le Costa Rica et le Vénézuela ont rendu le dépistage du HCV obligatoire ; le nombre d’examens sérologiques pour le HCV a augmenté dans ces pays, ainsi qu’au Salvador et au Honduras. Le dépistage de T. cruzi est désormais obligatoire en Colombie, et le pourcentage de donneurs dépistés a augmenté non seulement en Colombie mais aussi en Equateur, au Salvador et au Paraguay. Des lois sur les pratiques de transfusion sanguine ont été adoptées en Bolivie, au Guatemala et au Pérou. Toutefois, le dépistage des donneurs a encore besoin d’être amélioré pour une ou plusieurs maladies dans la plupart des pays.

Emergence de calicivirus provenant de réservoirs océaniques : tendances zoonotiques entre les espèces

Alvin W. Smith,* Douglas E. Skilling,* Neil Cherry,† Jay H. Mead,‡ and David O. Matson§
*Oregon State University, Corvallis, Oregon, USA; †Lincoln University, New Zealand; ‡Red Cross, Portland, Oregon, USA; and §Children's Hospital of the King's Daughters, Eastern Virginia Medical School, Norfolk, Virginia, USA

Les infections à calicivirus chez l’homme, une des causes les plus fréquentes de diarrhées et de vomissements induits par un virus, sont causées par le groupe Norwalk de petits virus sphériques, les calicivirus Sapporo, et l’agent de l’hépatite E. Les calicivirus humains ne peuvent pas être cultivés in vitro, et l’étude direct de leurs origines et réservoirs en dehors des personnes infectées ou de l’eau et de la nourriture (telle que des coquillages contaminés par des vidanges humaines) s’est révélée difficile. Les modes de transmission, autres que par voies oro-fécales directes, ne sont pas bien connus. En revanche, les virus d’origine animale rencontrés dans les réservoirs océaniques, qui constituent un deuxième groupe de calicivirus, peuvent être cultivés in vitro. Ces virus peuvent émerger et infecter des hôtes terrestres, y compris des êtres humains. Cet article passe en revue l’histoire des calicivirus d’origine animale, leur éventuelle identification comme agents zoonotiques, et leur utilité potentielle en tant que modèle de prédiction pour les calicivirus humains et ceux d’origine animale différente non cultivables (par exemple, ceux qui ont été associés aux maladies hémorragiques du lapin).

Etudes sur les épidémies - perspective

Arthur L. Reingold
University of California, Berkeley, California, USA

Les études sur les éclosions, un défi important en matière d’épidémiologie et de santé publique, peuvent faciliter l’identification de la source des épidémies en cours et la prévention de cas supplémentaires. Même lorsqu’une épidémie est finie, une étude épidémiologique et environnementale approfondie peut souvent nous aider à mieux comprendre une maladie donnée et prévenir de futures éclosions. Enfin, ce type d’études fournit un exercice d’entraînement en épidémiologie, et développe la coopération entre les communautés de la santé publique et cliniques.

Diversité génétique des virus morbilleux sauvages : implications pour les programmes d’élimination de la rougeole dans le monde

William J. Bellini and Paul A. Rota
Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Les virus morbilleux sauvages ont été divisés en groupes génétiques distincts d’après les séquences nucléotidiques de leurs gènes hémagglutinine et nucléoprotéine. La plupart des groupes génétiques ont une distribution internationale ; toutefois, deux de ces groupes au moins semblent avoir une circulation plus limitée. Afin de contrôler les voies de transmission des virus morbilleux, la distribution géographique des groupes génétiques, ainsi que les changements dans une de leur région spécifique ont été observés dans le temps. Une interruption de la transmission locale de la rougeole a bien eu lieu aux Etats-Unis après 1993, et les sources des virus importés et associés aux cas épidémiques après 1993 ont été identifiées. Le profil des groupes génétiques du virus de la rougeole a permis d’en décrire les épidémies et d’évaluer l’étendue de la circulation du virus dans une zone donnée. Les études d’épidémiologie moléculaire vont être, semble-t’il, de puissants outils pour évaluer les stratégies de contrôle, éliminer et éventuellement éradiquer la rougeole.

Diversité parmi les entérocoques multi-résistants

Barbara E. Murray, M.D.
University of Texas Houston_Medical School, Houston, Texas, USA

Les entérocoques sont associés aux infections nosocomiales et aux infections acquises dans la communauté. Bien qu’ils ne causent pas de réponses inflammatoires systémiques sévères, telles que les chocs septiques, les entérocoques représentent un défi thérapeutique en raison de leur résistance à une vaste série de médicaments antibactériens, parmi lesquels les agents actifs sur les parois cellulaires, tous les aminosides, la pénicilline, l’ampicilline et la vancomycine disponibles dans le commerce. La combinaison des deux derniers survient de façon disproportionnelle dans les souches résistantes à de nombreux autres médicaments antibactériens. La facilité des entérocoques à acquérir cette résistance peut être liée à leur capacité à s’intégrer dans différentes formes de conjugaisons, ce qui peut aboutir à la dissémination de gènes en tant que composants de transposons de conjugaison, de plasmides sensibles aux phéromones, ou de plasmides à large série d’hôtes. La robustesse des entérocoques semble ajouter à la résistance en facilitant leur survie dans l’environnement d’un clone multi-résistant, renforçant donc la dissémination potentielle d’une personne à une autre. La combinaison de ces attributs au sein du genre Enterococcus suggère que ces bactéries et leur résistance aux médicaments antibactériens n’ont pas fini de poser problème.

Protéases des parasites du paludisme : de nouvelles cibles pour la chimiothérapie

Philip J. Rosenthal
San Francisco General Hospital and University of California, San Francisco, California, USA

La résistance de plus en plus grande des parasites du paludisme aux médicaments antipaludiques joue un rôle majeur dans la ré-émergence de la maladie en tant que problème de santé publique et sa propagation dans de nouveaux sites et de nouvelles populations. Les protéases du paludisme font partie des cibles potentielles pour les nouveaux types de chimiothérapie. Ces protéases semblent être responsables des processus du cycle de vie érythrocytaire du paludisme, parmi lesquels la rupture et la dissémination des érythrocytes infectés et la dégradation de l’hémoglobine par les trophozoïtes. Les inhibiteurs de protéases aspartique et cystéine sont désormais étudiés en tant qu’antipaludiques potentiels. Les composés de plomb ont bloqué in vitro le développement du parasite à des concentrations nanomolaires et ont guéri la souris infectée par le paludisme. Cet article passe en revue les agents antipaludiques disponibles et résume les résultats expérimentaux qui sont en faveur des inhibiteurs en tant que médicaments antipaludiques.

Tuberculose zoonotique due à Mycobacterium bovis dans les pays en voie de développement

O. Cosivi,* J.M. Grange,† C.J. Daborn,‡ M.C. Raviglione,* T. Fujikura,¶ D. Cousins,§ R.A. Robinson,** H.F.A.K. Huchzermeyer,†† I. de Kantor,‡‡ and F._X. Meslin*
*World Health Organization, Geneva, Switzerland; †Imperial College School of Medicine, National Heart and Lung Institute, London, United Kingdom; ‡Edinburgh University, Edinburgh, Scotland; ¶The University of Zambia, Lusaka, Zambia; §Department of Agriculture, South Perth, Australia; **College of Veterinary Medicine, Veterinary Teaching Hospital,

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’incidence de la tuberculose humaine (TB) et les décès qu’elle provoque atteindront respectivement 88 millions et 30 millions entre 1990 et 1999, avec la plupart des cas dans les pays en voie de développement. La TB zoonotique (causée par Mycobacterium bovis) est présente chez les animaux dans la majorité des pays en voie de développement où les activités de surveillance et de contrôle sont souvent inadéquates ou inexistantes ; en conséquent, de nombreux aspects épidémiologiques et de santé publique de l’infection sont encore largement inconnus. L’article passe en revue l’information disponible sur la TB zoonotique dans les pays en voie de développement ainsi que les activités de l’OMS, analyse les facteurs de risque qui peuvent contribuer à la maladie, et recommande les actions à entreprendre afin d’évaluer l’ampleur du problème et le contrôle de la maladie chez les êtres humains et les animaux.

Comment Cryptococcus neoformans peut-il devenir pathogène?

Kent L. Buchanan and Juneann W. Murphy
University of Oklahoma Health Sciences Center, Oklahoma City, Oklahoma, USA

Les infections, qui menacent l’existence et sont causées par le pathogène fongique encapsulé Cryptococcus neoformans, ont augmenté de façon constante au cours des 10 dernières années en raison de la survenue du SIDA et de l’utilisation croissante des immunosuppresseurs. En raison des interactions complexes entre l’hôte et son organisme il n’est pas aisé de bien cerner le pouvoir pathogène et la virulence de C. neoformans. L’article présente les connaissances actuelles sur les caractéristiques que C. neoformans doit avoir afin d’envahir l’hôte et permettre à la maladie de s’installer progressivement : besoins de croissance de base et facteurs de virulence, tels que la capsule polysaccharide ; produits éliminés par l’organisme ; production de mélanine ; sécrétion de mannitol ; superoxyde-dismutase ; protéases et phospholipases.

Infection due aux hantavirus chez des enfants en Argentine

Noemí C. Pini,* Amanda Resa,† Gladys del Jesús Laime,‡ Gustavo Lecot,¶ Thomas G. Ksiazek, § Silvana Levis,* and Delia A. Enria*
*Instituto Nacional de Enfermedades Virales Humanas "Dr. Julio I Maiztegui," Pergamino, Argentina; †Hospital de El Bolsón, Río Negro, Argentina; ‡Hospital de Orán, Salta, Argentina; ¶Hospital de Olavarría, Buenos Aires, Argentina; and §Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

L’infection clinique due aux hantavirus a été diagnostiquée chez cinq enfants argentins âgés de 5 à 11 ans par méthode immunoenzymatique de capture d’anticorps (IgM) en utilisant les antigènes du virus Sin Nombre (SNV). Chez trois enfants, le décès a été associé à l’absence d’IgG détectables par les antigènes du SNV. Deux autres cas chez des enfants sains ont été étudiés : l’un, un nourrisson de 15 mois allaité au sein et dont la mère est décédée d’un syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) suspecté, 8 mois auparavant, avait des IgG de l’hantavirus ($ 1:6 400) ; le second, dont la mère a survécu à un HPS alors qu’elle était enceinte de trois mois, avait apparemment des anticorps maternels qui ne sont plus détectables un an après la naissance.

Ré-émergence de la Dengue à Cuba : l’épidémie de 1997 à Santiago de Cuba

Gustavo Kourí,* María Guadalupe Guzmán,† Luis Valdés,‡ Isabel Carbonel,‡ Delfina del Rosario, * Susana Vazquez, *José Laferté,* Jorge Delgado,§ and María V. Cabrera‡
*Instituto de Medicina Tropical "Pedro Kourí" (IPK), Marianao, Havana, Cuba; †WHO/PAHO Collaborating Center for the Study of Viral Diseases, Havana, Cuba; ‡Provincial Center for Hygiene, Epidemiology and Microbiology, Santiago de Cuba, Cuba; and §Ministry of Public Health, Cuba

Après 15 ans d’absence, la Dengue a ré-émergé dans la municipalité de Santiago de Cuba pour plusieurs raisons : la migration croissante vers cette municipalité de personnes provenant des régions où sévit la maladie, une infestation importante du vecteur, et l’échec des mesures d’éradication. L’épidémie de 1997 a été détectée tôt grâce à un système de surveillance active. Sur 2 946 cas confirmés en laboratoire, 205 étaient des cas de Dengue hémorragique et 12 étaient fatals. Aucun décès n’a été rapporté chez des sujets de moins de 16 ans. L’épidémie est actuellement complètement contrôlée.

Syndrome pulmonaire dû aux hantavirus chez un patient du Chili après un récent voyage en Bolivie

Ricardo Espinoza,* Pablo Vial,*† Luis M. Noriega,*† Angela Johnson,‡ Stuart T. Nichol,‡ Pierre E. Rollin,‡ Rachel Wells,‡ Sherif Zaki,‡ Enrique Reynolds,* and Thomas G. Ksiazek‡
*Clínica Alemana de Santiago, Santiago, Chile; †Escuela de Medicina, Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile; ‡Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA.

Un cas de syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) a été confirmé sérologiquement chez un patient gravement malade à Santiago, au Chili. L’évolution clinique du patient présentait de nombreuses similitudes avec celle d’autres patients souffrant de HPS en Amérique du Nord et du Sud, mais était compliquée par une insuffisance rénale sévère. Parmi les antécédents du patient, celui-ci a rapporté une exposition urbaine et probablement rurale à des rongeurs, au cours d’un voyage en Bolivie. La comparaison d’une séquence virale obtenue d’un échantillon sérique à la phase aiguë avec d’autres hantavirus connus a montré que la séquence d’acides nucléiques du patient était très ressemblante à un virus récemment isolé de rongeurs associés à des cas de HPS au Paraguay.

Prévalence des pathogènes transmis par les tiques chez Ixodes scapularis dans un comté rural du New Jersey

Shobha Varde,* John Beckley,† and Ira Schwartz*
*New York Medical College, Valhalla, New York, USA; and †Department of Health, County of Hunterdon, Flemington, New Jersey, USA

Afin d’évaluer le risque potentiel d’autres maladies transmises par les tiques, 100 Ixodes scapularis adultes ont été collectées dans le comté de Hunterdon, un comté rural en pleine croissance à l’ouest du New Jersey, et où sévit la maladie endémique de Lyme. Des PCR ont été effectuées sur les tiques pour dépister Borrelia burgdorferi, Babesia microti et l’agent dû à des rickettsies de l’ehrlichiose granulocytaire humaine (HGE). 55 tiques étaient infectées avec au moins un des trois pathogènes : 43 avec B. burgdorferi, 5 avec B. microti et 17 avec l’agent de HGE. Dix tiques étaient co-infectées avec deux des pathogènes. D’après les résultats, à la suite d’une piqûre par I. scapularis, les habitants du comté sont exposées à un risque majeur d’infection par un pathogène transmis par les tiques.

La peste, une maladie ré-émergente à Madagascar

Suzanne Chanteau,* Lala Ratsifasoamanana,† Bruno Rasoamanana,*† Lila Rahalison,* Jean Randriambelosoa,† Jean Roux,* and Dieudonné Rabeson†
*Institut Pasteur, Antananarivo, Madagascar; and †Ministère Santé, Antananarivo, Madagascar

Des cas de peste chez l’homme, qui avait pratiquement disparue à Madagascar depuis les années 1930, sont ré-apparus en 1990 avec plus de 200 cas confirmés ou présumés rapportés chaque année depuis cette date. La peste a été réintroduite, et des épidémies surviennent chaque année dans le port de Mahajanga. Dans la capitale, Antananarivo, le nombre de cas a augmenté, et de nombreux rongeurs sont infectés avec Yersinia pestis. En dépit de la surveillance de la sensibilité de Y. pestis et des puces aux médicaments et insecticides, et des mesures de contrôle pour prévenir la propagation de cas sporadiques, l’élimination de la peste a été difficile car l’hôte et réservoir du bacille, Rattus rattus, est un rat domestique et sauvage.

Syndrome pulmonaire dû aux hantavirus associé au virus du Bayou à l’est du Texas : identification du rongeur Oryzomys palustris en tant qu’hôte-réservoir

Norah Torrez_Martinez,* Mausumi Bharadwaj,* Diane Goade,* John Delury,† Peggy Moran,* Bradley Hicks,† Beverlee Nix,‡ James L. Davis,¶ and Brian Hjelle*
*University of New Mexico School of Medicine, Albuquerque, New Mexico, USA; †Texas Department of Health, Austin, Texas, USA; ‡Texas Department of Health, Houston, Texas, USA; and ¶St. Elizabeth's Hospital, Beaumont, Texas, USA.

L’article décrit le troisième cas connu de syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) causé par le virus Bayou dans le comté de Jefferson au Texas. En utilisant les méthodes d’épidémiologie moléculaire, il a été montré que les rats du riz, Oryzomys palustris, sont fréquemment infectés par le virus Bayou et que les séquences de l’ARN du virus chez les patients atteints par le HPS sont semblables à celles obtenues chez les rongeurs qui vivent dans les alentours. Le virus Bayou est associé à O. palustris, qui semble être le principal hôte-réservoir du virus.

Enquête auprès des laboratoires sur Streptococcus pneumoniae multi-résistant dans la ville de New-York, 1993-1995

Richard Heffernan, Kelly Henning, Anne Labowitz, Annette Hjelte, and Marcelle Layton
New York City Department of Health, New York, New York, USA

Les grandes différences géographiques dans la prévalence de Streptococcus pneumoniae multi-résistant montrent combien il est important de pister la résistance antibactérienne au niveau local. Cette enquête auprès des laboratoires hospitaliers de microbiologie dans la ville de New-York a trouvé que la résistance des isolats de S. pneumoniae à la pénicilline (MIC $ 2.0 mg/ml) a augmenté de 1,5 % en 1993 à 6,3 % en 1995 et qu’en 1995, un tiers des isolats non sensibles à la pénicilline (MIC $ 0.1 :g/ml) étaient aussi non sensibles à la céphalosporine à spectre large (MIC $ 1 :g/ml).

Le virus B chez les macaques de compagnie : une menace émergente aux Etats-Unis ?

Stephanie R. Ostrowski,* Mira J. Leslie,† Terri Parrott,‡ Susan Abelt,¶ and Patrick E. Piercy§
*Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; †Arizona Department of Health Services, Phoenix, Arizona, USA; ‡Pembroke Park Animal Hospital, Pembroke Park, Florida, USA; ¶Lake Superior Zoological Gardens, Duluth, Minnesota, USA; and §Illinois Department of Public Health, Springfield, Illinois, USA

Lorsqu’on examine les morsures de macaques, il est important de s’inquiéter en premier lieu des infections bactérienne et à virus B. L’infection à virus B est fortement prévalente (de 80 % à 90 %) chez les macaques adultes et peuvent causer une méningo-encéphalite potentiellement fatale chez les humains. Sept incidents liés à une exposition non professionnelle impliquant 24 personnes et 8 macaques ont été étudiés. Six macaques ont été testés pour l’herpès virus B ; quatre (67 %) étaient séropositifs. Il a fréquemment été observé que les enfants étaient trois fois plus susceptibles d’être mordus que les adultes. Le virus doit être considéré comme un danger potentiel pour la santé en cas de blessures provoquées par les morsures de macaques ; il est donc déconseillé, à cause de ce risque, d’avoir des macaques comme animaux de compagnie.

Page created: August 02, 2011
Page updated: August 02, 2011
Page reviewed: August 02, 2011
The conclusions, findings, and opinions expressed by authors contributing to this journal do not necessarily reflect the official position of the U.S. Department of Health and Human Services, the Public Health Service, the Centers for Disease Control and Prevention, or the authors' affiliated institutions. Use of trade names is for identification only and does not imply endorsement by any of the groups named above.
edit_01 ScholarOne Submission Portal
Issue Select
GO
GO

Spotlight Topics

 

Get Email Updates

To receive email updates about this page, enter your email address:

file_external