Skip directly to site content Skip directly to page options Skip directly to A-Z link Skip directly to A-Z link Skip directly to A-Z link

Traduction française Volume 6, Numéro 2

Résumés

Mars-Avril 2000


Rumeurs sur les maladies dans le village mondial : un nouveau dispositif de vérification des éclosions d’épidémie

Thomas W. Grein, Kande-Bure O. Kamara, Guénaël Rodier, Aileen J. Plant, Patrick Bovier, Michael J. Ryan, Takaaki Ohyama, and David L. Heymann
World Health Organization, Geneva, Switzerland

L’émergence des maladies infectieuses et le boum des technologies de l’information ont fait naître de nouvelles demandes ainsi que de nouveaux moyens de surveiller et de faire face aux maladies. Il est capital d’évaluer rapidement le nombre croissant de rapports sur les épidémies afin de pouvoir mettre en place des mesures de contrôle et identifier les rumeurs non fondés pour protéger les pays concernés en leur évitant des problèmes économiques superflus. L’OMS a mis en place un dispositif qui permet de vérifier à temps les éclosions en convertissant des masses d’informations en données plus précises afin d’agir de façon appropriée. Cet article décrit le cadre général et les procédés utilisés pour la vérification des éclosions et pour la divulgation des informations.

Migration des populations et transmission du paludisme : propagation d’une maladie

Pim Martens and Lisbeth Hall
Maastricht University, Maastricht, the Netherlands

Le paludisme est de plus en plus rapporté dans de nombreux pays et dans des zones géographiques que l’on croyait exemptées de la maladie. L’un des facteurs qui contribue à la ré-émergence du paludisme est la migration des populations. Les populations migrent pour de nombreuses raisons telles que les dégradations de l’environnement, les besoins économiques, les conflits et les catastrophes naturelles. Ces facteurs sont plus susceptibles de toucher les pauvres qui vivent pour la plupart près ou dans les zones où le paludisme sévit. L’identification et la compréhension de l’influence de ces mouvements de population peuvent améliorer les mesures préventives et les programmes de contrôle de la maladie.

Influence potentielle des familles du gène bdr des spirochètes de la maladie de Lyme et de la fièvre récurrente sur la biologie, la pathogénèse et l’évolution du génome de Borrelia

David M. Roberts,* Jason A Carlyon,† Michael Theisen,‡ and Richard T. Marconi*
*Medical College of Virginia at Virginia Commonwealth University, School of Medicine, Richmond, Virginia, USA; †Yale School of Medicine, Yale University, New Haven, Connecticut, USA; and ‡Statens Serum Institute, Copenhagen, Denmark

Chez l’homme et les animaux, les espèces du genre Borrelia provoquent des infections telles que la maladie de Lyme, la fièvre récurrente et des avortements épizootiques chez les bovins. Borrelia a un génome unique par rapport à celui des autres bactéries, en effet il se compose d’un chromosome linéaire et d’une série de plasmides linéaires et circulaires. Les plasmides présentent des redondances génétiques importantes et portent 175 familles de gènes paralogues dont la fonction, pour la plupart, n’est pas connue. Des allèles homologues sur différents plasmides pourraient influencer l’organisation et l’évolution du génome de Borrelia en servant de foyer pour la recombinaison homologue entre plasmides. La famille de gènes portée par les plasmides, Borrelia direct repeat (bdr), code pour des protéines acides et polymorphiques avec des sites potentiels de phosphorylation et des domaines transmembranaires. Ces protéines seraient des facteurs de régulation dans Borrelia. Nous décrivons ici les récents progrès effectués dans l’identification des gènes bdr de Borrelia ainsi que les arguments en faveur de la possible influence de cette famille de gènes sur la biologie, la pathogénèse et l’évolution du génome de Borrelia.

Des vaccins pour l’immunité muqueuse afin de combattre les maladies infectieuses émergentes

Frederik W. van Ginkel, Huan H. Nguyen, and Jerry R. McGhee
The University of Alabama at Birmingham, Birmingham, Alabama, USA

Le système immunitaire muqueux se compose de molécules, de cellules et de structures lymphoïdes organisées dont le but est de developper une immunité contre les agents pathogènes intracellulaires qui se heurtent à leur surface. Une infection des muqueuses par des agents pathogènes à multiplication intracellulaires provoque une réponse immunitaire cellulaire ainsi que le montrent les cellules T helper type I, les CD4+, et les lymphocytes T cytotoxiques, CD8+. Ces réponses s’accompagnent normalement de la synthèse d’immunoglobulines sécrétoires A (S-IgA), ces dernières représentent la première, et importante, barrière de protection contre la dissémination de ces agents aux autres tissus. La nouvelle génération de vaccins viraux atténués, tels que les vaccins recombinant nasal de la grippe adaptés au froid et les vaccins oraux contre les rotavirus optimisent cette forme de protection immunitaire des muqueuses. Malgré ces progrès, les nouvelles maladies infectieuses et les ré-émergentes font pencher la balance en faveur des parasites ; il faudra donc fournir des efforts continus pour développer les vaccins à tropisme muqueux afin de lutter efficacement contre ces nouvelles menaces.

Les rouge-gorges américains sont des réservoirs pour les spirochètes de la maladie de Lyme

Dania Richter,*† Andrew Spielman,* Nicholas Komar,* and Franz_Rainer Matuschka*†
*Harvard School of Public Health, Boston, Massachusetts, USA; and †Charité, Medizinische Fakultät der Humboldt_Universität zu Berlin, Germany

Afin d’établir si les rouge-gorges américains pouvaient être des réservoirs pour les spirochètes de la maladie de Lyme, la susceptibilité de ces oiseaux aux spirochètes transmis par une tique et leur infectivité ultérieure pour les larves de ces vecteurs ont été déterminées. Les rouge-gorges ont développé l’infection et sont devenus infectieux pour presque toutes les tiques en xénodiagnostic peu de temps après leur exposition aux tiques infectées à l’état de nymphe. Bien que l’infection ait diminué au bout de deux mois, les oiseaux peuvent être réinfectés, redeviennent infectieux et, permettent à nouveau aux tiques de se nourrir plusieurs fois. En outre, après leur passage chez les oiseaux, les spirochètes se sont avérés infectieux pour les mammifères hôtes. Les rouge-gorges américains sont devenus aussi infectieux pour les tiques vecteurs que les souris réservoirs, mais l’infectivité s’atténue plus rapidement chez les rouge-gorges.

Vibrio cholerae O:139 à Calcutta entre 1992 et 1998 : incidence, antibiogrammes et génotypes

Arnab Basu,* Pallavi Garg,* Simanti Datta,* Soumen Chakraborty,* Tanuja Bhattacharya,* Asis Khan,* T. Ramamurthy,* S.K. Bhattacharya,* Shinji Yamasaki,† Yoshifumi Takeda,‡ and G. Balakrish Nair*

*National Institute of Cholera and Enteric Diseases, Calcutta, India; †International Medical Center of Japan, Tokyo, Japan; and ‡National Institute of Infectious Diseases, Tokyo, Japan

Nous rapportons les résultats de la surveillance du choléra causé par Vibrio cholerae O:139, entre septembre 1992, date où l’agent a été identifié la première fois, et décembre 1998. Vibrio cholerae O:139 a été le principal agent responsable du choléra à Calcutta entre 1992-93 et 1996-97 ; en dehors de ces périodes les souches dominantes étaient les O:1. Des réversions importantes dans les types de résistance au cotrimoxazole, à la néomycine et à la streptomycine ont été observées. Des études d’épidémiologie moléculaires ont mis en évidence des diversités clonales parmi les souches O:139 ainsi que l’émergence en continu de nouveaux clones épidémiques comme le montrent les modifications dans la structure, l’organisation et la localisation des prophages CTX sur le chromosome du Vibrio cholerae O:139.

Modèles de Markov multivariés de la tuberculose : prévisions pour les Etats-Unis

Sara M. Debanne,* Roger A. Bielefeld,* George M. Cauthen,† Thomas M. Daniel,* and Douglas Y. Rowland‡
*Case Western Reserve University, Cleveland, Ohio, USA; †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; and ‡D.Y. Rowland Associates, Cleveland, Ohio, USA

Nous avons mis au point un modèle de chaîne de Markov multivarié informatique afin d’élaborer une projection de l’incidence de la tuberculose (TB) aux Etats-Unis de 1980 à 2010 dans des groupes démographiques dispersés. Les incertitudes sur les paramètres du modèle et sur les prévisions sont représentées par les nombres flous. Les prévisions sont effectuées en supposant que les mesures de contrôle actuelles de la TB resteront inchangées au cours de la période de projection. D’après les prévisions du modèle, il existe une croissance intermédiaire de l’incidence nationale de la TB (semblable à celle qui est en cours actuellement) suivie par un déclin en continu. Le taux de décroissance dépend fortement des caractéristiques géographiques, raciales et ethniques. Selon le modèle, le taux de décroissance dans le nombre de cas parmi les populations hispaniques sera plus lent que dans les populations non hispaniques et noires non hispaniques (une prévision confirmée par la plupart des données actuelles).

Réponse sérologique vis-à-vis des antigènes de Mycobacterium ulcerans durant l’ulcère de Buruli

Karen M. Dobos,*† Ellen A. Spotts,*† Barbara J. Marston,* C. Robert Horsburgh Jr.,* and C. Harold King*
*Emory University School of Medicine, Atlanta, Georgia, USA; and †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

L’ulcère de Buruli est une maladie cutanée nécrotique émergente causée par Mycobacterium ulcerans. Afin d’évaluer le potentiel d’un test sérodiagnostique, la réponse immunitaire humorale aux antigènes du M. ulcerans chez les patients atteints par cette maladie a été mesurée et comparée aux réponses d’hypersensibilité retardée aux PPD et à la Buruline. En général, la réponse d’hypersensibilité retardée a confirmé le diagnostic de la maladie avec une réactivité globale à la Buruline chez 28 (71,8 %) sur 39 patients testés, comparé aux 3 (14 %) sur 21 témoins sains. Toutefois, cette réponse positive au test cutané a été observée en premier chez les patients chez qui la maladie était développée ou avait cicatrisé, et rarement chez ceux qui présentaient la maladie au stade primaire (p=0,009). Lorsqu’on a testé la réponse sérologique aux filtrats de culture du M. ulcerans, 43 (70,5 %) sur 61 patients atteints par l’ulcère de Buruli avaient produit des anticorps, comparé aux 10 (37 %) sur 27 patients témoins et aux 4 (30,8 %) sur 13 patients tuberculeux. Il n’y avait aucune corrélation entre le stade de la maladie et le début de réponse immunitaire humorale. Les résultats suggèrent que le test sérologique peut être utile pour diagnostiquer et surveiller l’ulcère de Buruli.

Haemophilus influenzae type B et Streptococcus pneumoniae à l’origine de pneumonies infantiles à Beijing (Chine)

Orin S. Levine,*† Gang Liu,† Robert L. Garman,*‡ Scott F. Dowell,* Sangie Yu,† and Yong_Hong Yang†
*Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; †Beijing Children's Hospital Affiliated with Capital University of Medical Sciences, Beijing, China; and ‡Rollins School of Public Health, Emory University, Atlanta, Georgia, USA

Afin de déterminer si Haemophilus influenzae type B (HiB) et S. pneumoniae pouvaient être plus souvent identifiés dans le rhinopharynx des patients atteints de pneumonie que dans celui des patients témoins, des échantillons rhino-pharyngiens ont été prélevés chez 96 patients dont la pneumonie avait été confirmée par radiographie pulmonaire et chez 214 patients témoins appariés suivant l’âge souffrant de diarrhée ou d’eczéma du service de consultation externe du Children’s Hospital à Beijing. Les patients atteints de pneumonie étaient plus susceptibles d’être infectés par HiB et S. pneumoniae que les patients témoins, même après que les résultats aient été modifiés en raison d’éventuels facteurs confondants tels que la fréquentation d’une crèche, la présence d’autres enfants dans la famille et l’utilisation récente d’antibiotiques. En Chine, où les hémocultures des patients atteints de pneumonie sont rarement positives, les résultats de ces cultures rhino-pharyngiennes prouvent que HiB et S. pneumoniae sont à l’origine des pneumonies infantiles.

Séquences du gène de l’entérotoxine de Bacteroides fragilis chez les patients souffrant d’IBD

Thomas P. Prindiville, Rafik A. Sheikh, Stuart H. Cohen, Yajarayma J. Tang, Mary C. Cantrell, and Joseph Silva, Jr.
University of California, Davis Medical Center, Sacramento, California, USA

Le Bacteroides fragilis enterotoxinogène a été identifié dans les spécimens fécaux des patients souffrant d’IBD et d’autres troubles gastro-intestinaux. La bactérie a été détectée chez 11 (13,2 %) des 83 patients atteints d’IBD. Sur 57 patients chez qui la maladie était développée, 19,3 % étaient toxi-infectés, alors que les séquences du gène de l’entérotoxine de Bacteroides fragilis n’ont été détectées chez aucun des patients chez qui la maladie n’était pas en évolution.

Epidémie chez les toxicomanes causée par une souche clonale du streptocoque de groupe A

Lorenz M. Böhlen, Kathrin Mühlemann, Olivier Dubuis, Christoph Aebi, and Martin G. Täuber
University of Berne, Berne, Switzerland

L’article décrit une éclosion d’infections aiguës des tissus mous causées par une souche clonale du streptocoque de groupe A du type M-25 chez les toxicomanes. Les cas (n=19) parmi les toxicomanes ont été définis comme des infections (principalement des abcès dus aux injections) causées par la souche épidémique. Une comparaison avec les groupes témoins a montré que les toxicomanes infectés achetaient leur drogue le plus souvent à un endroit précis. L’acquisition de la drogue et les habitudes de consommation ont pu contribuer à l’épidémie.

Italie : résistance à l’érythromycine de Streptococcus pyogènes

Matteo Bassetti,* Graziana Manno,* Andrea Collidà,* Alberto Ferrando,* Giorgio Gatti,* Elisabetta Ugolotti,* Mario Cruciani,† and Dante Bassetti*
*University of Genoa, G. Gaslini Children's Hospital, Genoa, Italy; and †Department of Infectious Diseases, Verona, Italy

Dans une étude prospective des angines aigues chez des enfants italiens, 69 (38,3 %) sur 180 isolats de Streptococcus pyogènes étaient résistants aux macrolides. S. pyogènes a été éradiqué chez 12 (63,1 %) patients sur 19 présentant des souches de S. pyogènes présentant une résistance à l’érythromycine après traitement par la clarithromycine et 22 (88 %) patients sur 25 présentant des souches susceptibles à l’érythromycine. Le phénotype résistant constitutif était associé à l’échec du traitement par des macrolides.

Etude des isotypes lors de la réponse immunitaire après infection par le virus Sin Nombre (SNV) au cours des phases aiguës et la convalescence du syndrome pulmonaire dû aux hantavirus

Pavel Bostik,* Jorn Winter,*† Thomas G. Ksiazek,† Pierre E. Rollin,† Francois Villinger,* Sherif R. Zaki,† C.J. Peters,† and Aftab A. Ansari*
*Emory University School of Medicine, Atlanta, Georgia, USA; and †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Les anticorps vis-à-vis du virus Sin Nombre (SNV) ont été recherchés dans les échantillons sériques de 22 patients atteints du syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS). Dans la phase aiguë du HPS, 100 % et 67 % des échantillons étaient positifs, révélant la présence d’immunoglobulines (Ig) M et IgA respectivement spécifiques du SNV. Parmi les IgG spécifiques du virus, les IgG3 étaient les plus répandues (dans 97 % des échantillons), suivies des IgG1 (70 %), des IgG2 (30 %) et des IgG4 (3 %).

La tuberculose bovine et le menacé lynx méditerranéen

Victor Briones,* Lucía de Juan,* Celia Sánchez,† Ana_Isabel Vela,*Margarita Galka,‡ Natalia Montero,* Joaquín Goyache,* Alicia Aranaz,* Ana Mateos,* and Lucas Domínguez*
*Facultad de Veterinaria, Universidad Complutense de Madrid, Spain; †Parque Nacional de Doñana, Huelva, Spain; ‡Parque Natural de Doñana, Huelva, Spain

L’article rapporte le premier cas de tuberculose bovine chez le lynx méditerranéen (Lynx pardina), une espèce en danger d’extinction, vivant en liberté dans le Parc National de Doñana en Espagne. Grâce aux marqueurs moléculaires, l’isolat de Mycobacterium bovis a été associé à d’autres isolats issus d’ongulés sauvages qui vivent dans le parc, suggérant ainsi un lien épidémiologique.

La maladie de Haff : de la mer Baltique aux côtes des Etats-Unis

Udo Buchholz,*† Eric Mouzin,*† Robert Dickey,‡ Ron Moolenaar,† Neil Sass,§ and Laurene Mascola*
*County of Los Angeles Department of Health Services, Los Angeles, California, USA; †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; ‡Food and Drug Administration, Dauphin Island, Alabama, USA; §Food and Drug Administration, Laurel, Maryland, USA

La maladie de Haff, identifiée en Europe en 1924, est une rhabdomyolyse inexpliquée qui se manifeste chez les personnes ayant mangé du poisson dans les 24 heures qui précèdent le début de la maladie. L’article décrit une série de six cas américains survenus en 1997 et rapporte les nouveaux aspects épidémiologiques et étiologiques de la maladie. Bien que classiquement la maladie de Haff soit une maladied’origine alimentaire et épidémique, ces six cas sont survenus en deux agrégats et un cas sporadique.

Infection à Chlamydia pneumoniae dans une colonie d’élevage de grenouilles à pinces africaine (Xenopus tropicalis)

Kurt D. Reed,* George R. Ruth,† Jeanine A. Meyer,* and Sanjay K. Shukla*
*Marshfield Medical Research Foundation, Marshfield, Wisconsin, USA; and †Marshfield Laboratories, Marshfield, Wisconsin, USA

Plus de 90 % d’une colonie d’élevage de grenouilles à pinces (Xenopus tropicalis) importée d’Afrique de l’ouest aux Etats-Unis sont mortes lors d’une épizootie de chlamydiose. Des inclusions de Chlamydia ont été observées en microscopie optique et électronique dans le foie d’une grenouille infectée. Chlamydia pneumoniae a été isolée en cultures cellulaires à partir de quatre grenouilles. Une infection cutanée par un champignon chytridiomycète observée chez deux grenouilles pourrait avoir été un cofacteur dans la mort des grenouilles.

Impact sur la détection d’épidémies de cyclosporiasis en Californie de la surveillance sanitaire basée à la fois sur les données de laboratoire et sur la diffusion d’informations

Janet C. Mohle_Boetani,* S. Benson Werner,* Stephen H. Waterman,* and Duc J. Vugia*†
*California Department of Health Services, Berkeley, California, USA; and †The California Emerging Infections Program, Berkeley, California, USA

Une étude a été menée sur le temps nécessaire au diagnostic et l’influence de l’information médiatique sur la recherche de Cyclospora, ainsi que la méthode utilisée pour identifier les cas au cours des huit épidémies de cyclosporiasis en Californie durant le printemps 1997. Nous avons découvert que l’information disponible sur Internet, les rapports des médias et une plus grande surveillance en relation avec le laboratoire ont amélioré la détection de ces épidémies.

Epidémie de gastro-entérites à virus Norwalk-like dans les recrues de l’armée américaine aux Etats-Unis

Mark K. Arness,* Brian H. Feighner,† Michelle L. Canham,† David N. Taylor,‡ Stephan S. Monroe,§ Theodore J. Cieslak¶ Edward L. Hoedebecke,† Christina S. Polyak,† Judy C. Cuthie,† Rebecca L. Fankhauser,§ Charles D. Humphrey,§ Tamra L. Barker,# Chris D. Jenkins,# and Donald R. Skillman#
*Uniformed Services University of the Health Sciences, Bethesda, Maryland, USA; †U.S. Army Center for Health Promotion and Preventive Medicine, Edgewood, Maryland, USA; ‡Walter Reed Army Institute of Research, Washington, D.C., USA; §Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; ¶U.S. Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, Frederick, Maryland, USA; and #William Beaumont Army Medical Center, El Paso, Texas, USA

Entre le 27 août et le 1er septembre 1998, sur 835 recrues de l’armée américaine affectées à Fort Bliss, El Paso (Texas), 99 (12 %) ont été hospitalisées à cause d’une épidémie de gastro-entérites aiguës. Les tests d’amplification génique effectués pour le virus Norwalk-like étaient positifs pour le génogroupe 2. Les gastro-entérites ont été associées à l’une des cantines et aux boissons non alcoolisées.

Page created: August 02, 2011
Page updated: August 02, 2011
Page reviewed: August 02, 2011
The conclusions, findings, and opinions expressed by authors contributing to this journal do not necessarily reflect the official position of the U.S. Department of Health and Human Services, the Public Health Service, the Centers for Disease Control and Prevention, or the authors' affiliated institutions. Use of trade names is for identification only and does not imply endorsement by any of the groups named above.
edit_01 ScholarOne Submission Portal
Issue Select
GO
GO

Spotlight Topics

 

Get Email Updates

To receive email updates about this page, enter your email address:

file_external